Vie pratique I Mode d'emploi I Life style

Pas très écologique ces e-cigarettes jetables pour arrêter de fumer

e-cigarettes

Il existe de nombreux moyens pour aider à l’arrêt de la cigarette : patch à la nicotine, gomme à mâcher, hypnose… Parmis ces moyens existe un moyen un peu plus moderne très en vogue chez les jeunes: la e-cigarette jetable.

Les mégots de cigarette sont passés premiers pollueurs des océans devant les bouteilles en plastiques. Le problème d’une solution écologique à la cigarette se pose donc depuis quelques années. On entend souvent dire que la e-cigarette pourrait être cette solution. Ne serait-ce pas juste un moyen de se donner bonne conscience ?

La e-cigarette à usage unique pour arrêter de fumer est-elle recyclable ?

Les marques de e-cigarettes jetables prônent leurs valeurs écologiques en s’appuyant sur le caractère recyclable de l’objet.En effet, une e-cigarette, comme on peut le découvrir sur le site dédié à ce sujet https://www.cigarette-electronique.info, est bel et bien recyclable mais seulement lorsqu’elle est déposée dans un des sites spécialement prévus à cet effet? Elle ne peut donc pas être déposée dans des bacs à recyclage classique.Son processus de recyclage complique déjà beaucoup la volonté de réduire notre empreinte carbone quand on connaît les difficultés que nous rencontrons déjà face au recyclage classique.

e-cigarettes jetables

L’e-cigarette à usage unique pour arrêter de fumer et son réel impact écologique

Lorsque l’on parle d’écologie, il nous faut garder à l’esprit que notre monde est tout sauf utopique, comme lorsque l’on veut créer sa franchise. Nous nous devons de rester réaliste et trouver une solution qui marche réellement et non pas qui “aurait pu marcher si…”

En effet, la réalité de la e-cigarette jetable pour arrêter de fumer est telle que son industrie produit pas moins de 450000 tonnes de déchets par an dans le monde (2017). Et ce chiffre ne fera qu’augmenter puisque sa côte de popularité ne cesse de s’envoler avec une inquiétante majorité d’utilisation dans les lycées (alors qu’on note la présence de nicotine dans ses composants).

Le manque d’informations et de sensibilisations au sujet de la fin de vie de ces appareils est la principale cause de ces chiffres plus que affolants. Tout d’abord, trop peu de gens se questionnent si le recyclage est possible parmi les consommateurs. Une étude de la Truth initiative (2010) déclare que 51% des consommateurs disent jeter leur e-cigarette dans des poubelles classiques. Et sur ces 49% d’utilisateurs qui ont au moins eu la bonne volonté de vouloir recycler, 17% se sont trompés de bac en jetant le déchet dans un bac à recyclage classique. Une seule raison à cela : les marques ne communiquent pas assez sur la devenance de leurs futurs déchets. Pour finir, 10% d’utilisateurs ont déclaré jeter leur cadavres de e-cigarettes à même le sol. En résulte alors une pollution pire que celle d’un mégot puisqu’elles rejettent du plastique, des sels de nicotines et des métaux lourds. Des rejets responsables de la pollution de la faune, du sol et des eaux. Si on devait effectuer les calculs, seulement 22% des consommateurs adopterait un comportement exemplaire dans la gestion de leurs déchets.

A lire aussi :   Quel pari sportif rapporte le plus d'argent ?

Nous pouvons donc conclure de cette étude que les marques commercialisant ces e-cigarettes à usage unique pour arrêter de fumer ne font aucune publicité mensongère. Oui, le recyclage est effectivement possible. Mais leur manque de communication dans la sensibilisation de ce combat décrédibilise légèrement leur engagement.

Elles prennent pour acquis l’engagement d’une population à la base trop peu éduquée sur la solution du recyclage. Il faudrait installer ces fameux bacs si difficiles à trouver dans chaque points de ventes et pourquoi pas inscrire sur les emballages un mode d’emploi informant sur l’existence de ceux-ci. Deux maigres exemples de suggestions à mettre en place pour vivre dans un monde moins pollué.

Laissez un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publiée.

À lire aussi