Arrêter de fumer n’est souvent pas une partie de plaisir. Entre la faim, l’envie, les insomnies et tous les effets secondaires curieux du sevrage tabagique, il faut être très motivé et soutenu par son entourage. Se faire aider peut permettre de mieux comprendre ce qui nous arrive et d’apporter une réponse personnalisée adaptée à vos symptômes. Car nous ne réagissons pas tous pareil, face au manque de tabac, mais, si vous tenez bon, le jeu en vaut vraiment la chandelle !
Les premiers effets secondaires curieux que l’on ressent physiquement lors de l’arrêt du tabac
Les premiers effets secondaires curieux, que l’on ressent lors d’un sevrage tabagique, arrivent seulement 4 h après la dernière cigarette. Cela commence souvent par de la nervosité, puis parfois des maux de tête et même des vertiges pendant les 48 premières heures. Si vous avez le souffle court, c’est dû au ralentissement de votre rythme cardiaque. Respirez lentement et profondément. Il faut une journée pour éliminer complètement la nicotine et le monoxyde de carbone dans le sang.
Souvent, les symptômes du sevrage tabagique augmentent au bout de 2 jours et culminent 3-4 jours après l’arrêt du tabac. Vous pouvez avoir aussi des démangeaisons sur tout le corps ou des boutons d’acné, parfois pires qu’à l’adolescence. En général, l’intensité des désagréments diminue les 3e et 4e semaines du sevrage et l’envie de fumer diminue.
Mais personne ne réagit pareil : les corps de certaines personnes encaissent mieux le traumatisme qu’est l’arrêt du tabagisme chronique, tandis que d’autres ont des effets secondaires étranges pendant des mois ! C’est pourquoi, il est préférable de se faire aider pour arrêter de fumer.
Les effets secondaires curieux sur le transit quand on arrête de fumer
La « clope » est un stimulant intestinal et un laxatif, que l’on utilise souvent après manger pour mieux digérer. Arrêter de fumer peut donc entraîner l’effet inverse : des difficultés à digérer et des troubles intestinaux, la constipation, principalement. Mais vous pouvez aussi souffrir de crampes d’estomac, avoir la bouche pâteuse, la langue blanche…, et occasionnellement une mauvaise haleine (pire que celle du fumeur !).
Et en ce qui concerne la prise de poids : Arrêter de fumer fait-il vraiment grossir ? La cigarette est un coupe-faim et un fumeur pèse en général 3-4 kg de moins qu’un non-fumeur. Pour une activité identique, le fumeur a un métabolisme plus rapide et consomme 7 à 15 % d’énergie supplémentaire. Fumer un paquet de cigarettes ferait même brûler environ 250 calories ! À l’arrêt du tabac, on prend en moyenne 3-4 kg, c’est donc un rattrapage. C’est pourquoi 1 fumeur sur 3 qui stoppe le tabac ne grossit pas.
En général, les femmes qui prennent du poids à l’arrêt du tabac le perdent dans l’année, si elles ne tombent pas dans le grignotage compulsif, syndrome d’un problème souvent plus profond. Vu qu’on brûle moins de calories qu’un fumeur et qu’on stresse, le risque est de ne pas contrôler ses pulsions de nourriture. Le corps réclame à manger, car il confond les effets secondaires curieux liés au manque de nicotine avec les sensations de faim.
Il est de ce fait très important de bien manger et d’éviter le café, les sodas et les stimulants pour aider son corps à récupérer. N’utilisez pas la nourriture comme béquille, pour compenser les effets secondaires curieux, que vous ne comprenez pas très bien. Si vous prenez trop de poids, il y a des chances que vous souffriez d’obésité, de diabète, de boulimie ou d’anorexie : consultez un diététicien ou un spécialiste.
Pour lutter contre les symptômes du sevrage tabagique, les médecins conseillent enfin de bien dormir et de faire du sport, utile à la fois pour un meilleur transit, pour moins prendre de poids et pour mieux dormir.
Une toux persistante suite à l’arrêt du tabac ?
Vous pensiez respirer mieux une fois que vous ne respirerez plus de fumée tous les jours ? La toux grasse est un autre effet secondaire curieux du sevrage tabagique, souvent accompagné de maux de gorge, du nez bouché… Un conseil, même si ce n’est pas très bien vu en société : il faut expectorer, c’est-à-dire cracher, les glaires produites en excès par l’organisme. Les toxines du tabac immobilisaient les cils de vos bronches et il faut attendre le retour à la normale de la production de mucus.
De plus, votre corps est plus fragile et ses défenses immunitaires affaiblies, ce qui vous rend sujet aux infections et contaminations par les microbes et virus, comme la grippe, l’angine, la bronchite ou même la COVID-19. Mais quand vous aurez enfin le nez débouché, vous sentirez bien mieux les odeurs et le goût des aliments, ce qui peut parfois être écœurant au début, mais génial avec le temps !
Les risques psychologiques méconnus d’un sevrage tabagique
Fatigue, irritabilité, anxiété, ennui, déprime sont des classiques qui durent 3-4 semaines. Beaucoup de fumeurs utilisent la cigarette comme béquille, pour calmer leurs nerfs et leurs angoisses sociales. Sortez-vous de la tête que fumer détend : c’est faux ! Le tabagisme chronique provoque, quelques minutes après avoir fumé, des effets neurologiques semblables aux troubles de l’humeur. La cigarette suivante fait disparaître le stress provoqué par la précédente !
Si le mal-être persiste et que vous glissez vers la dépression, ne tardez pas à consulter un psychologue. Les fumeurs sont souvent des anxieux dépressifs, qui se servent de la cigarette, comme calmant et antidépresseur. Il est difficile d’arrêter de fumer, sans régler au préalable ses troubles de l’humeur. Concluons sur un risque positif : le non-fumeur retrouve petit à petit sa fertilité, voire sa libido. De quoi retrouver le moral !
Aucun de ses effets secondaires curieux n’est définitif ou incurable quand on arrête de fumer. Prenez votre mal en patiente et faites-vous soutenir par un proche non-fumeur ou un professionnel du sevrage tabagique. Il faut 21 jours pour implémenter une nouvelle habitude, puis en moyenne 8 à 12 semaines pour s’habituer à sa nouvelle vie sans tabac. Gardez en tête que ces effets secondaires sont un mal nécessaire pour améliorer votre santé !